COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES
Les membres d’une communauté sont réunis au nom de Jésus-Christ. Ils vivent ensemble (les membres ne se choisissent pas) et vivent selon le rythme structuré par la prière et les différents engagements et services communs. La dimension communautaire est importante, car elle témoigne de l’appartenance à une véritable famille religieuse.
Leur participation à la mission de l’Église se réalise selon le charisme propre à chaque communauté.
Qu’est-ce qu’un charisme?
Le mot «charisme» est d’origine biblique. Il évoque un don de l’Esprit dispensé à l’endroit d’un individu pour le bien de la communauté.
Le charisme d’une communauté lui est propre; ce qui ne veut pas dire qu’il lui est exclusif. Une communauté n’a pas le monopole d’un charisme. Des communautés religieuses peuvent avoir des charismes semblables avec, certes, quelques traits d’application, de sensibilité ou d’histoire particuliers: Le charisme d’une communauté lui appartient et il fait sa personnalité.
Engagement envers la communauté et envers Dieu - Lire l'exhortation apostolique du pape Jean-Paul II Vita Consecrata
Lorsqu’une personne se joint à une communauté religieuse, elle fait des vœux temporaires renouvelables. La personne promet: chasteté, pauvreté et obéissance.
Durant cette période de vœux temporaires, la personne est accompagnée dans son discernement en vue d’un engagement perpétuel.
Quelle est la différence entre les Jésuites et les Dominicains ? Qu’est-ce qui fait qu’un franciscain est franciscain ? Pourquoi les Carmélites ne sont pas bénédictines ? Finalement, quelle est la différence entre ces nombreuses communautés, ordres, instituts et congrégations dans l’Église catholique ?
Pour consacrer totalement leur vie à Dieu, les religieux professent solennellement leur engagement en faisant des vœux. Pauvreté, obéissance et chasteté sont les plus connus : ils ne sont ni les seuls ni les plus anciens.
Lire l'article d'Aleteia du 26 août 2022 en ligne : Quels vœux prononce-t-on lorsqu’on devient religieux ?
Elles ont moins de 40 ans, ont profité de la vie, eu un amoureux, un travail et décident de vouer le reste de leur vie au Seigneur. Devenir sœur, phénomène du passé ? Pas tant que ça. On assiste encore aujourd’hui à une certaine résurgence des vocations, ici au Québec et ailleurs dans le monde.
On appelle «apostoliques» les communautés d’hommes ou de femmes qui vivent en groupes insérés dans le monde et qui mettent leur vie au service des autres. Ils exercent une profession ou un métier et participent ainsi à la vie de la société.
Après avoir discerné leur appel, ils sont accueillis dans la communauté pour une période d’initiation (formation) qui leur permet d’approfondir leur appel et de vérifier leur capacité à s’engager dans cette forme de vie. Ils vont alors prononcer des vœux temporaires puis, perpétuels.
Leur quotidien se vit au cœur du monde. Les membres vivent en communauté, et ceci pour traduire l’amour de Dieu. Leur manière de vivre s’inspire d’une spiritualité et d’une Règle de vie choisies par leur fondateur ou fondatrice et approuvée par l’Église.
Leur travail et le rythme de leur vie sont balisés la vie fraternelle, la vie spirituelle qui se traduit par l’oraison, la prière de l’Office divin et diverses formes de ressourcement…
Dimitri Yampa est aux portes de son ordination sacerdotale après un long parcours de formation avec les Missionnaires d’Afrique. Voici son témoignage !
Découvrez des caractéristiques propres au missionnaire, selon le pape François :
Lire l'article en ligne sur Aleteia
Les premiers pas de tout jésuite !
Un temps de fondation :
Une expérience spirituelle de rencontre du Christ avec un moment décisif : les Exercices Spirituels de saint Ignace de Loyola faits pendant trente jours.
Un temps d’initiation à la vie religieuse à la manière d’Ignace :
L’expérience concrète d’une existence vouée à Dieu en étant envoyé sur des terrains très variés, et en vivant dans des communautés diverses.
Sœur Isabelle Paquet, CND, explore les périphéries et constate l'importance "d'être" plutôt que "de faire".
La foi en héritage avec sœur Carmen Gravel, Petite franciscaine de Marie
Lire l'article dans la revue Pastorale Québec
Père Gérard Tsatselam, originaire du Cameroun et père Nnaemeka Cornelius Ali, du Nigeria racontent leur rencontre avec le peuple innu.
Entrevue de Mgr Martin Laliberté, S.M.É
Je suis bel et bien un prêtre qui était à la tête d'une société missionnaire
Vidéo du Magazine Le Verbe
Mgr Martin Laliberté a vécu une manifestation de Dieu qui prouve que la fraternité est possible au-delà de toutes nos différences
Quand une personne, après un discernement, reconnaît un appel à la vie monastique, elle peut être accueillie pour une période d’initiation (formation à la vie monastique). Les membres vivent dans un cloître ou monastère. La plupart vivent toute leur vie dans le même monastère; certains peuvent cependant être appelés à changer, par exemple pour participer à la création d’un autre monastère.
Les moines ou moniales consacrent plusieurs heures par jour à la prière - personnelle et communautaire – : liturgie eucharistique, oraison, office divin, lecture spirituelle. Leur vie communautaire s’exprime par des services internes et des temps d’échanges spirituels et des moments de récréation – dernier point peut varier d’un monastère à l’autre, compte tenu de leur histoire et des exigences qui leur sont propres.
Une grande partie de la journée d’un moine ou d’une moniale se vit en silence dans le but de favoriser la réflexion, l’étude et la prière.
Les moines et les moniales font certains travaux qui leur permettent de gagner leur vie. Par exemple, il n’est pas rare qu’ils maintiennent une «hôtellerie» pour accueillir des personnes qui veulent y vivre un temps de retraite ou de repos; certains monastères confectionnent des vêtements liturgiques, des icônes ou encore divers articles d’artisanat.
Vivre la fraternité au quotidien : les conseils de saint Benoît
Pendant le synode à Rome à l’automne 2018, l’abbaye de Solesmes a ouvert ses portes à tous les jeunes qui se posent la question de la vocation ou s’interrogent sur la vie quotidienne d’un moine. Rencontre avec frère Emmanuel Vaillant, moine de Solesmes.
Au XVIème siècle, la réformatrice du Carmel, Ste Thérèse d'Avila a écrit dans les constitutions qu'elle a rédigées que chaque sœur pouvait rencontrer sa famille, au monastère, 1 h par mois. Ce qui est toujours en vigueur aujourd'hui.
Cliquez ici pour lire l'article complet dans le Carmel de Verdun
C’était un dimanche et comme l’eucharistie prenait fin, je me suis faufilé dans la chapelle. Sœur Mireille était là à éteindre les lumières et à ranger les Prions en Église. Haute comme trois pommes, joviale comme dix, elle a entrepris de me raconter l’histoire de ce lieu qui intrigue les visiteurs par son mystère.
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Au tournant des années 2000, devant le déclin irréversible de la communauté religieuse, Soeur Tanguay, supérieure générale de la Fédération des Monastères des Augustines, est invitée à faire de la transmission du patrimoine des hospitalières
Les communautés monastiques peuvent accueillir des personnes oblates.
Les Oblats réguliers (conventuels) vivent selon les règles de la communauté (principales observances, liturgie), sans prononcer des voeux publics de religion. Le candidat à l'oblature prend, après une année de probation, un engagement simple de vie au monastère, engagement qui est reçu par le supérieur, en présence de toute la communauté. Les oblats partagent la vie, le travail et la prière des moines selon leur force, sous la responsabilité du supérieur ou d'un religieux délégué à cet effet et sans rémunération. Ils ne sont pas considérés comme moines ou moniales. Ils peuvent porter un habit religieux identique à celui des moines, ou légèrement distinct. Ils ne prononcent pas formellement les trois vœux religieux (chasteté, pauvreté, obéissance), mais s'engagent à obéir au supérieur de la communauté. L'oblat régulier ou le supérieur peuvent de leur propre initiative annuler cet engagement à tout moment, pour de justes raisons et, dans le cas où l'initiative viendrait de l'abbé, après consultation du chapitre.
Les Oblats séculiers font une promesse formelle privée (renouvelable chaque année ou pour la vie) de suivre la Règle de saint Benoît dans leur vie privée, à la maison et au travail, au plus près de leur situation particulière et des engagements antérieurs pris.
Source : Wikipédia
Par son engagement personnel, il entre dans une famille monastique pour en partager les fruits spirituels.
Tiré des Statuts des Oblats, approuvés par le pape saint Pie X, l’oblat est tout chrétien, homme, femme, laïc ou prêtre, célibataire ou marié, peut donc devenir oblat d’un monastère.
Père Patrick, Quand les moines deviennent des guides
Père Patrick parle de son appel et de sa vocation
Elles sont désignées ainsi car elles ont été fondées après le concile Vatican II (début des années 60). Elles peuvent être composées comme les communautés traditionnelles (on dit alors qu’elles sont de formes canoniques) ou selon les nouvelles formes de vie consacrée.
Qu’entend-on par nouvelles formes de vie consacrée?
Ce sont des communautés qui regroupent plusieurs types de vocations ou d’états de vie: célibataires consacrés à Dieu, ministres ordonnés (diacres, prêtres) mais aussi couples mariés et familles.
Caractéristiques:
La prière est centrale à leur vie quotidienne. Dans la plupart des groupes, les membres consacrent quotidiennement deux à trois heures de prière (personnelle et communautaire). Désireux que leur vie religieuse soit visible, ses membres choisissent de porter un habit religieux distinctif.
Parmi les signes actuels de la vitalité de la vie religieuse catholique au Canada et à travers le monde, on note l’émergence de nouvelles communautés religieuses. Ce phénomène a retenu mon attention dans les années 1990 .
Trois membres de la communauté de la Famille Myriam Beth’léhem
racontent une journée typique
Petite sœur Anne Friquegnon et petit frère Jean-François Vacher partagent leur témoignage suite à leur engagement dans la Famille Myriam Beth'léhem
Soeur Myriam partage la joie de trouver sa vocation.
Entre canot à glace et sa vie de prêtre, le père Brice Petitjean nous dévoile sa double vie
En prononçant ses vœux définitifs au sein de la Famille Marie-Jeunesse, Marie-Épiphanie Kayange-Kirombo s'est sentie entourée par sa famille et enveloppée par l'amour de Dieu.
Petit frère Marie-Jonathan Lavoie est le plus jeune prêtre dans la région.
Il est un moine vivant au monastère du Cœur de Jésus à Chicoutimi
Pour sœur Bethany, l’appel du Seigneur à le suivre dans la vie consacrée a été une surprise, un don inattendu et immérité.
Cheminer avec la lumière véritable avec frère Pierre-Benoît des Fraternités monastiques de Jérusalem à Montréal
Le désir de répondre à l'appel du Seigneur avec soeur Arlette des Fraternités monastiques de Jérusalem à Montréal
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